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Retrouvez les portraits de 10 femmes du 5e aux parcours inspirants

Mise à jour le 26/03/2021

Barbara

Crédit photo : Mairie du 5e
Barbara est la coordinatrice du Centre COVID Paris 5. Créé le 18 mars 2020 lors du premier confinement ce centre avait pour mission de recevoir les patients symptomatiques du 5e et des arrondissements limitrophes pour décharger les cabinets médicaux et éviter la propagation du virus dans ces derniers. Le centre regroupe une cinquantaine de soignants de tous horizons : généralistes, infirmières, ostéopathes, podologues, kinésithérapeutes, etc.
Très organisée et avec toujours le goût de vouloir bien faire, Barbara transforme le centre covid en un centre de dépistage qui aura permis de tester plus de 20, 000 personnes depuis son ouverture et plus récemment en un centre de vaccination contre la Covid-19.
Barbara s’occupe de quasiment tout dans ce centre, du recrutement des personnels de santé, à la formation des vigiles en passant par les changements de disposition des meubles. Elle est là aussi pour les baisses de moral, car la pression est importante dans ce centre pour nos soignants mais Barbara sera toujours à votre écoute. En bref le centre est à son image : dynamique et efficace !
Pour cette jeune parisienne, passée d’assistante d’éducation dans un collège il y a encore quelques années à podologue dans le 5e récemment, coordinatrice du premier centre Covid ouvert dans une mairie en France et enfin future présidente de la CPTS du 5e arrondissement tout s’est accéléré très vite pour elle et elle est la 11e femme du 5e au parcours inspirant.

Jocelyne

Jocelyne
Crédit photo : Mairie du 5e
Jocelyne est kinésithérapeute, elle a développé Avirose en 2017 dans le but d’offrir de l'activité physique, endurante et musclante aux femmes opérées d'un cancer du sein. Il a été démontré que les femmes pouvaient combattre les effets secondaires des traitements, en particulier chimiothérapie et hormonothérapie, par l'activité physique alors Jocelyne s’est lancée. Elle s'entraînait déjà sur un rameur et s’est dit que l’aviron en intérieur pourrait correspondre à l’activité physique nécessaire. Les gestes sont les mêmes qu’en extérieur. Elle développe alors la méthode Avirose qui est un entraînement pratiqué chez le kinésithérapeute dans la suite des soins de kinésithérapie. Avirose reprend le geste de l'aviron qui est reconnu comme étant le sport qui renforce l'ensemble des muscles du corps. Tout en étant assises, les femmes peuvent pratiquer une activité sportive intensive et le mouvement de va et vient permet d’assouplir les articulations et renforce les muscles du dos et des omoplates. Petit à petit, c'est la condition physique des femmes qui s'améliore, elles se sentent plus toniques, moins fatiguées et le moral est meilleur. Reconnue par la Fédération Française d'aviron, Avirose a désormais son challenge qui se déroule chaque année lors des championnats de France d'aviron indoor. Le challenge Avirose regroupe des équipes venant de toutes la France avec quatre femmes qui concourent en relais, chaque femme parcourt 500 mètres et dans chaque équipe il y a au moins deux femmes opérées d'un cancer du sein. Cette année le challenge s’est déroulé en Mairie du 5e. Jocelyne a donc concrétisé son projet de venir en aide aux femmes opérées d’un cancer du sein.

Meryl

Meryl
Crédit photo : Mairie du 5e
Docteure en pharmacie, Meryl est très investie dans la vie de son quartier qu’elle aime tant et plus particulièrement dans le quotidien des habitants de la rue Soufflot. Elle a d’ailleurs créé en 2018, avec une amie, le groupe “Les fans du quartier Soufflot”. Le but est simple : renforcer les liens entre voisins et mieux entourer les personnes isolées. Toujours présente pour ses voisins, Meryl aide gratuitement les personnes qui en auraient besoin et met en relation ceux qui souhaiteraient aider. Ce concept pérennisé depuis lors a bien fonctionné durant le confinement et a permis de rompre l’isolement qui pouvait s’installer chez certaines personnes. “Tout le monde n’a pas la possibilité de s’engager pour faire du bénévolat de façon régulière. C’était aussi une façon de permettre aux habitants du 5e d’aider près de chez eux et surtout quand ils en ont la possibilité.” explique la jeune femme. Cette aide ponctuelle se concrétise par des visites de courtoisie, des appels, du petit bricolage, de la relecture de document, des promenades d’animaux, des dons ou prêt d’objet, une aide pour un devoir… Pour Meryl, aider est une seconde nature. Et porter main forte à des habitants de son quartier est une bénédiction qu’elle savoure chaque jour. Un exemple à suivre !

Agnès

Agnès
Crédit photo : Mairie du 5e
Agnès a travaillé un temps pour le cinéma, en France et au Mexique, et a écrit des livres, pour adultes et pour enfants. Depuis un peu plus de quatre ans, elle a repris la direction éditoriale d’À vue d’œil, éditeur de livres en grands caractères pour les personnes malvoyantes essentiellement, puis collaboré à la création des éditions Voir de Près, également éditeur de livres en grands caractères. Sa démarche est guidée par une question simple : « si demain ma vue est déficiente, moi qui aime tant lire, qu’est-ce que j’aimerais qu’on me propose ? ». Une question simple, certes, mais qui a induit de grands changements, comme des mises en pages mieux adaptées aux malvoyants, et une offre éditoriale dynamisée, diversifiée et enrichie, afin d’inclure un lectorat jeune, entre autres. Dès lors, que manquait-il à un amoureux de la lecture ? une fois encore la réponse est simple : une librairie ! Un lieu où flâner, se faire conseiller, découvrir le livre qu’on ne cherchait pas, choisir un livre à offrir, etc. Un lieu proposant des livres sans a priori sur les besoins du lectorat malvoyant. Un lieu où malvoyance et amour des livres s’accordent bien ensemble !

Louise

Louise
Crédit photo : Mairie du 5e
Élève de terminale au lycée Lavoisier, Louise a toujours été attirée par l’Unicef. Elle se souvient avoir été interpellée par des campagnes de l’organisation dans la rue et sur internet. C’est en classe de première qu’elle s’intéresse et se renseigne sur l’Unicef et les différentes missions que peuvent avoir les bénévoles. “Mon engagement a été motivé par une amie avec qui j’avais discuté qui était déjà bénévole. Je voyais de plus en plus de choses dans le monde qui me révoltaient, j’ai eu envie d’agir”, raconte la jeune fille. Sa forte volonté d’aider lui avait déjà permis de se mobiliser lors de maraudes auprès des sans-abris quand elle était encore au collège. Son rôle de bénévole pour l’Unicef : elle est une jeune ambassadrice. Elle regrette que la crise sanitaire limite les actions solidaires mais elle en avait mené auparavant. Elle a participé à un atelier maquillage d’enfants lors d’un marathon, à une vente de gâteaux pour récolter des fonds afin de rendre l’eau potable de Madagascar plus accessible. Elle a organisé une vente de gâteaux au sein même de son lycée afin de récolter de l’argent pour l’organisation. Très dynamique, Louise ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, elle a créé en début d’année un club Unicef au sein de son lycée ! Bravo à cette jeune pépite !

Bianca

Bianca
Crédit photo : Mairie du 5e
Bianca est passionnée par les échanges humains et a la volonté de venir en aide aux personnes qui en ont besoin. C’est pourquoi elle a proposé en 2018 ses compétences au service d’une organisation non gouvernementale qui partage ses valeurs. Elle essaye de dédier deux soirs par mois à des maraudes, à la rencontre de personnes sans domicile fixe afin de maintenir, voire recréer un lien social. Avec l’excuse du partage d’une boisson chaude ou d’un produit, elle offre une oreille attentive et une attention bienveillante, afin de créer un lien qui permettra de trouver leurs « vrais besoins » et de les orienter vers les acteurs qui seront les plus à même de les aider. Au sein du 5e arrondissement, les maraudes se déroulent à bord d’un véhicule (les dimanches soirs) ou à pied (les mardis et jeudis soirs et un samedi matin sur deux). Être bénévole à la Croix-Rouge française, c’est être à l’écoute du terrain et des réels besoins des habitants du quartier. Par exemple, depuis le début de la crise sanitaire, la Croix-Rouge française a mis en place un dispositif d’aide aux personnes isolées. Vous l’avez compris, Bianca a le cœur sur la main. Elle se réjouit d’avoir pu participer à plusieurs appels de convivialité, le service d’appels téléphoniques de la Croix-Rouge française qui se nomme « Allô, comment ça va ? ». Ce qu’elle aime par-dessus tout? Être une oreille attentive et un soutien sans faille. Aujourd’hui, Bianca s’occupe de la communication interne du dispositif COVID-75 et est ravie d’aider dans son arrondissement.

Michèle

Michèle
Crédit photo : Mairie du 5e
Michèle est entrepreneure. Elle a fondé et dirigé pendant 30 ans une entreprise dans les technologies numériques. Passionnée par les mathématiques, elle fait partie, en 1963, de la première promotion de femmes autorisées à faire une classe préparatoire aux grandes écoles. En 1980 elle est une des premières et seules femmes cadres au service informatique de la SNCF. Elle se consacre aujourd’hui à la transmission auprès de startups et à travers l’association Merci Mesdames ! qu'elle a créée pour faire connaître au plus grand nombre, les femmes d'action qui ont fait progresser les civilisations. A travers cette association, elle mène un travail de recherche approfondi sur les femmes du passé qui ont accompli de grandes choses et ont été oubliées et les fait connaître au grand public. Les actions de l'association se déclinent en plusieurs axes : la rédaction de biographies courtes et accessibles à tous, des ateliers pour faire connaître ces femmes aux adolescentes, afin de leur donner plus de modèles féminins et de les aider à lutter contre l'autocensure, en partenariat avec l’association Maxi Entrepreneurs, la création d'un média Elles font pas genre ! pour faire connaître ces femmes au plus grand nombre. La parution d'un recueil de portraits de ces femmes oubliées est prévu en 2021.

Jane

Jane
Crédit photo : Mairie du 5e
Après une licence et un master 1 de droit à l’Université de Lille, Jane a saisi l’opportunité de conclure son cursus universitaire à la Sorbonne par un Master 2 “Systèmes de justice et droit du procès”. En entrant dans cette nouvelle université, elle choisit de candidater au poste de codirectrice du Pôle droits des femmes de la clinique juridique de la Sorbonne. C’est alors sa première expérience au sein d’une association et de promotion des droits. Avec Camille, codirectrice du Pôle, elles prennent la cause des femmes très à cœur et décident de mener un mandat actif, de s’investir au maximum. Elles organisent deux conférences à visées pédagogique : l’une avec l’association voix de nanas sur le thème « L’impact de la crise sanitaire sur les violences conjugales » et une seconde avec l’association Mouvement du nid « 2016 : la fin de la pénalisation des personnes prostituées ». Le but : faire connaître les thèmes relatifs aux droits des femmes à tout public et particulièrement aux étudiants. Jane et Camille ont ensuite organisé deux maraudes en faveur des femmes sans domicile fixe et des collectes en amont pour collecter des produits d’hygiène. La semaine du 8 mars est une semaine importante pour le Pôle Droits des femmes, elles organisent d’ailleurs, en partenariat avec Nous toutes paris1, des thématiques, des quiz et des questionnaires via l’Instagram, puis vendredi 12 mars proposent une conférence menée par l’observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur. Samedi 13 mars aura lieu une nouvelle maraude dans Paris pour venir en aide aux femmes sans-abris. Jane et Camille ont a cœur des transmettre les armes juridiques nécessaires afin que chaque femme puisse se défendre face à des situations de vulnérabilité. Bravo à ces deux jeunes pépites !

Assia

Assia
Crédit photo : Mairie du 5e
Assia a 18 ans, elle est en BTS enveloppe du bâtiment au lycée Lucas-de-Nehou (5e) pour devenir conductrice de travaux dans la façade du bâtiment. Ses études sont souvent associées à un milieu très masculin, ce qui se révèle être le cas puisque la plupart des élèves qui choisissent cette section sont des garçons. C’est son oncle qui l’a initiée au monde des travaux publics en lui parlant plus jeune. Puis elle s’est, de son propre chef, orientée vers le bâtiment en faisant des recherches sur les travaux publics. Son rêve : devenir cheffe des travaux pour rénover les façades des bâtiments. La jeune fille a déjà côtoyé, dans le passé, un milieu plutôt masculin : lors de ses cours de boxe anglaise. Elle regrette d’ailleurs de ne pas avoir eu la chance de combattre contre des hommes lors des compétitions car comme tout sport de combat les compétitions ne sont pas mixtes. La lycéenne est sensible aux valeurs d’égalité entre les hommes et les femmes et espère qu’un jour que ces métiers masculins soient plus largement choisis par les femmes.

Calista

Calista
Crédit photo : Mairie du 5e
Née dans le 5ème arrondissement, Calista a fait sa scolarité au collège Henri IV et est désormais élève de première au lycée Gabriel Fauré (13e). Curieuse et volontaire, Calista a répondu présente lorsqu’on lui a proposé la place de présidente de l’association Maxi-entrepreneurs. Comme une envie de se dépasser, de surmonter sa timidité, la jeune fille a accepté les responsabilités que cela implique. Depuis, elle a gagné en confiance, en aisance et en maturité. L’association organise notamment des ateliers sur la confiance en soi pour aider les jeunes élèves à développer leurs potentiels. C’est avec dynamisme que la jeune fille aime aider les élèves qui, comme elles, ne sont pas forcément à l’aise à l’oral, ou par peur du regard des autres n’osent pas. Les missions de l’association permettent de pallier ce manque de confiance.

Julia

Julia
Crédit photo : Mairie du 5e
Julia, est la cheffe du restaurant Baieta situé au 5 rue de Pontoise. C’est avec de nombreux doutes que Julia commence un CAP cuisine alors qu’elle n’a que 14 ans. Elle se lance ensuite dans un CAP pâtisserie bien qu’elle est convaincue vouloir faire de la cuisine plus tard. Julia est d’abord décorée d’une médaille d'or régionale au titre de meilleure apprentie. Puis, la jeune niçoise décide de monter à Paris peaufiner sa double formation. Elle devient sous-cheffe d’un restaurant étoilé à 18 ans, puis est promue cheffe deux ans plus tard. La niçoise hésitante n’est plus, elle a trouvé sa voie. A 21 ans, elle devient la plus jeune cheffe étoilée de France. Alors que ses parents disaient, à raison, que le milieu de la cuisine est masculin, elle a réussi à y faire sa place. Aujourd’hui cheffe de son propre restaurant elle prend plaisir à transmettre une cuisine méditerranéenne et par ricochet conviviale. La jeune cheffe pense que les temps ont changé et espère de tout cœur que les femmes vont se faire moins rares dans ce milieu exaltant. Pour elle, l’âge et le sexe des cuisiniers ne sont pas à prendre en compte en cuisine, seul la passion pour le métier importe.

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